Elendel Elendel

Elendel

Description morale :

L'esprit d'Elendel a été forgé par la discipline militaire de son duché et il lui donnera sa vie si necessaire. Elendel met sur un piedestal la camaraderie martiale et pense que l'amitié se forme cote à cote, les armes à la main. Il execre la faiblesse, la traitrise ainsi que la couardise et prone l'épanouissement physique et spirituelle.

Description physique :

Ses attributs elfiques donnent à Elendel une silhouette élancée. Ses années d'entrainements martiales lui ont pourvu une musculature plus que convenable, bien qu'il ait tendance à faiblir physiquement à cause de ses récentes et longues recherches. Il est de taille moyenne, a les yeux et les cheveux bruns et la peau qui commence à palir, toujours à cause de ses longues heures enfermées à travailler. Ses cheveux sont mi-long mis à part 3 tresses particulièrement longues.

Description vestimentaire :

La tenue d'Elendel comporte beaucoup de tissu souple, pour lui permettre de se bouger rapidement sans subir d'entrave. Il est habillé d'un gilet sans manches à fermeture à lacets, d'un pantalon recouvert d'une jupe large et de bottes à armatures en fer. Il possède deux ceintures, une pour tenir le bas de sa tenue, et une où attacher une sacoche de composants. Ses bras sont recouverts de tissu se terminant au niveau des poignets par des gants en cuir. Ses épaules suportent une cape légère usée par les années. Sa tenue est de couleur à dominantes sombres généralement noir (gilet, jupe, bottes, gants et cape) et carmin foncé (pantalon et manches).

Qualité, défaut, trait de caractère ou physique :

Téméraire Elendel est terriblement confiant dans ses capacités autant physiques que mentales, ce qui peut parfois le mener à commettre des imprudences.

Roleplay

Belle journée pour une victoire.

Le soleil se levait sur les troupes du duché de Béarns et le moral des hommes était au plus haut. Supérieur en nombre, le nouveau duc supervisant la bataille, tout leur promettait une bataille gagnée d'avance. Elendel sorti de sa tente respirer l'air frais. Il avait revetit son nouvel équipement de capitaine. Bien que jeune pour son grade, il avait été reconnu par ses supérieurs comme particulièrement doué lors de sa formation au camp militaire. Surpassant tous ses camarades au combat au corps à corps, maitrisant le tir à l'arc, il était entré dans les faveurs de son instructeur et recommandé pour mener une petite troupe au combat après les quelques batailles ou il prouva sa valeur par ses fait d'armes.

Ses parents étaient originaires du pays de la terre et avaient fui dans la peur qu'une guerre éclate à cause des tensions politiques de l'époque. Il avait rejoint la terre dîtes des six duchés, fondée quelques années plus tôt lors du regroupement de petites contrées cherchant à prospérer grace à un commerce privilégié. Malheureusement, des conflits apparurent entre les duchés et des escarmouches eurent lieu avant que des guerres furent ouvertement déclarées. Las de fuir, les parents d'Elendel avaient décidés de combattre dans l'armée du duché de Béarns où ils vivaient. Malhereusement, son père mouru sous les coups ennemis et laissa sa mère enceinte seule avec Elendel. Sa mère ne supporta pas de vivre dans la peur de la guerre et souhaitait pour son fils à naitre une vie meilleure et surtout la paix. Elle décida donc de partir et de fuir encore les affres des batailles. Elendel ne gardait de ses parents que des souvenirs et le pendantif de son père, symbole de sa lignée, dont une réplique avait été offert à sa mère lors de son mariage. Il ne la revit plus après sa fuite.

Né dans une contrée dirigée par les batailles et les guerres, Elendel avait grandi en son sein et révé toute son enfance d'être en grand guerrier pour mener son duché à la victoire. Grandissant à l'école mitaire, il comprit que les guerres ne cesserait que lorque l'un des camps serait assez puissant pour vaincre tous les autres. Cette puissance, il allait la fournir.

Aujourd'hui, il attendait le signal qui lui permettrait d'aller attaquer directement l'état major des troupes ennemies pendant que le gros des forces occupaient le centre du champs de bataille. Cette victoire permettrait au duché de Béarns d'assurer une supériorité sur le duché de Labour qui sera bien obligé de plier devant ses exigeances. Le nouveau duc avait agi avec brio et ses capacités de tacticien lui avaient permis de mener quelques actions discrètes par de petits groupes armés dont Elendel, remarqué par le duc lui-même, avait la plupart du temps dirigés. Rien de surhumain, quelques escarmouches bien pensées chez des nobles pour les effrayer, augmentant les tensions et obligeant le duc de Labour , sous la pression de sa cour, à subir cet affrontement direct. La bataille durait plus longtemps que prévu et Elendel attendait son heure avec impatience, las de rester inactif.

Quand le signal apparu.

Regardant ses troupes d'élite, il mena sa charge sur le flan faiblissant de l'armée ennemie. Le moral de leur adversaire s'effondra lorqu'ils les virent arriver, assoifés de combat, chargeant avec toutes la force et la rage accumulées lors de leur attente. Mais la suprémacie de son duché ne serait totale qu'avec la mort du duc de Labour. Elendel donna l'ordre à ses troupes de passer à la seconde phase de son plan. Ils se taillèrent une route de sang dans les troupes ennemies jusqu'à la tente de l'état major. Arrivés suffisament prêt, ses troupes lachèrent leur armes, dégainèrent leur arcs et tirèrent sur la zone de commandement, criblant de flèches plusieurs gardes ainsi que la tente d'état-major. Elendel s'avança jusqu'à la tente, tuant un garde d'une botte parfaitement exécutée. N'ayant subit que quelques blessures mineures, il était encore en parfait état pour accomplir son devoir. Il donna l'ordre à ses soldats de sécuriser l'entrée et entra dans la tente du duc.

Elendel



Plusieurs gardes gisaient par terre, plusieurs flèches plantées dans leur corps. Le duc était assis sur son siège de commandant. Il n'avait subit aucune blessure, les tirs avaient ne l'avaient pas touché une seule fois. Non ce n'était pas exactement ça. Les flèches se trouvaient bien sur le sol autour du duc mais elles étaient brisées, comme si elle avaient rencontrées un obstacle trop solide. Arrêtant sa course, Elendel se mit dans une position de combat plus defensive tout en continuant d'avancer vers sa cible. On n'est jamais trop prudent. Le duc se leva en riant à gorge déployée. Alors Elendel attaqua. Il envoya sa lame tout droit dans le cou du duc. En un instant, le duc dégaina son épée et para l'attaque puis riposta instantannément. Surpris, Elendel réussi à esquiver à moitié cette attaque qui lui causa quand même une blessure assez importante à la jambe. Il se rendit compte qu'il ne se battait pas uniquement contre un noble mais également contre un épéiste accompli. Analysant son adversaire il remarqua que le duc marmonnait, puis il se mit à agiter ses bras. Elendel saisi l'occasion et fonça dans l'ouverture. Arrivé au niveau de son ennemi, il sentit une sensation étrange. Il sentit ses bras et ses jambes devenir lourdes, trop lourdes. Le duc se remit à rire. Elendel compris àlors être pris dans l'entrave d'un maléfice. Le duc était donc un mage. Il en avait déjà rencontré mais ils n'étaient généralement faible et n'était capable que de quelque tour de magie. Dans les duchés, ils étaient même quasiment rejetés et il était même rare de voir un illusionniste travailler pour faire des tour de magie à la cour d'un duc. Le duc de Labour avait néanmoins acquit de tel pouvoir et même plus. Elendel sentit la rage bouillir en lui. Sa cible était là devant lui mais il ne pouvait pas accomplir les ordres de son duc. Il était trop faible pour lutter contre cette magie. Il devait trouver un moyen de se libérer.

Le duc s'avança vers lui pour l'achever. Il devait trouver une solution, vite. Rassemblant toute la force de sa volonté, il réussi à libérer son bras, aggripa le duc et lui donna un coup de casque. Elendel entendit le bruit du nez de son adversaire se brisant. Le duc recula, se tenant le visage dans les mains. Elendel sentit ses bras s'alléger. Il allait devoir se concentrer pour résister à la fois aux attaques physiques et mentales et se remit en position. Le duc se releva la tête. La rage pouvait se lire sur son visage ensanglanté. Mais ce n'était pas le duc. Le coup lui avait fait changer de tête. C'était un elfe. Elendel remarqua qu'il était plus grand, plus fin et son corp était plus élancé. Sa force et sa vitesse s'expliquaient clairement. Mais si le duc n'était pas là, où était-il?

Elendel entendit des cris de guerre au loin. Un de ses guerriers entra dans la tente :
" Chef ! De nouvelles troupes arrivent ! Mais nous allons ..."
Le faux-duc trancha instantannément la gorge du nouvel arrivant puis se tourna vers Elendel. Il effectua une botte qui le déséquilibra. Elendel se retrouva à terre et sentit une douleur aigu dans sa jambe. Jetant un oeil, il vit que le faux-duc avait planté sa lame dans sa jambe droite et affichait un rictus sadique. Elendel tenta alors d'enlever la lame qui le clouait au sol. Voyant la tentative de libération futile de sa victime, le mage ria et incanta un nouveau sort, mais aucun effet ne se produisit. Des hommes d'Elendel entrèrent dans la tente pour secourir leur chef mais le mage disparut dans un rire empli de méchanceté et de haine. Un soldat accouru pour enlever la lame de la jambe d'Elendel.
" Chef! Nous sommes attaqués! Le duc n'avait pas déployé toutes ses forces! Il ya des mages de bataille! Nos hommes tombent sous les coups de la magie! Nous avons besoin de nous replier!"
Elendel se leva aussi vite que sa jambe le lui permettait.
" D'accord! Sonne la retraite!" annonça t-il puis "Nous allons retourner au chateau. Nous aurons alors plus de chances de défendre le duc."
Elendel reçu soudain un coup qui le fit tomber à genou.
"Capitaine !"

Elendel ne comprenait plus. Il était pris d'un violent mal de tête. Personne ne l'avait frappé et pourtant il avait subit un choc comme si on lui avait fracturé la tête avec une masse. Sa vision se troubla, puis il s'affala sur le sol.

Elendel se réveilla en plein carnage. Il se tenait seul devant les portes du chateau, son arme à la main. Devant lui se tenait une horde de monstre plein de crocs et de griffes. Il se tenait devant un champ de bataille. Tous ses frères-soldats et amis étaient morts. Leurs corps étaient saccagé et démenbrés. Sa vision portait jusqu'aux terres de son duché. Tout était détruit. Les villages pillés, les habitants massacrés, les champs brulés... Tout avait été anéantit. Elendel lacha son arme. Il avait tout perdu. Les monstres se jetèrent sur lui. Chacun de leur coups traversait son corps sans l'endommager mais brisait quelque chose en lui. Il n'avait plus la force de se battre. Tout se en quoi il croyait, sa force, sa discipline, son duc... Tout lui avait été arraché. Mais une petite lueur s'alluma au fond de l'abîme de son âme brisée. Il voyait cette flame comme une bouée. Un nouvel idéal en lequel croire. Une nouveau but dans sa vie. Il repoussa les monstres dévorant son esprit, ramassa son épée et trancha en deux le plus proche. Ils le regardèrent, incrédules. Alors Elendel pris son courage à deux main et se jeta sur eux. Une nouvelle flame brillait dans ses yeux. Cette flamme s'appellait Vengeance.

Elendel se réveilla. Il se trouvait dans la tente. Tout était silencieux mis à part le bruit lointain de quelques corbeaux et autres charognards. Son corps le faisait atrocement souffrir. Surtout la tête. Il ne savait de quel maléfice il avait été atteint, ni de quelles séquelles il souffrirait mais il sentait le fond de son âme en morceaux. Il mit plusieurs minutes à faire le point puis se traina hors de la tente. Le champ de bataille était rempli de cadavres de soldats. Apparement, de nouvelles troupes avaient surgies sur le flanc de l'armée de Béarns et l'avait annihilé. La terre était encore parcouru d'énergie magique formant des arcs de puissance pure entre les fissures et autres defigurations telluriques balafrant le paysage. Quelle puissance ! La puissance magique de Labour n'avait laissé aucune chance aux armes conventionnelles de Béarns. Mais lui l'avait vaincu... Il avait réussi à battre les démons envoyés par ce faux-duc. Il avait maintenant la volonté de vaincre embrasée par cette nouvelle flame lui donnant sa force. Il allait maitriser cette magie, faire son pouvoir sien pour mieux combattre ses ennemis et leur infliger ce qu'il lui a été infligé. Cette magie serait son arme. Mais pour le moment, il devait fuir.

Elendel se remettait de ses blessures. Il avait atteint au bout d'une journée de marche un village de paysan ou il avait trouvé une auberge pour se reposer. En tant que capitaine de l'armée du duché de Béarns, il se devait de se faire discret. Il s'était séparé de son armure pour ne pas attiré l'attention. Depuis la victoire de Labour, des patrouilles de guerrier avaient été plaçé dans la majorité des villes et villages du duché. Elendel avait alors appris que le duc de Béarns avait été fait prisonier lors de la prise du fort et un cousin du duc de Labour avait été nommé régent du duché. Bien que cela lui brisait le coeur, Elendel allait se séparer de sa patrie. Les mages n'étaient pas appréciés dans les duchés et il ne pourrait trouvé l'instruction necessaire pour maitriser de puissante magie. Il comptait rejoindre un pays proche où il pourrait se renseigner sur des mages pouvant commencer son apprentissage. Il avait donc trouvé une troupe de voyageur faisant route vers le pays de la Terre qui l'avait accepté volontier. Depuis la chute du duché, les routes n'étaient plus très sûr. Des brigants avaient profité du chaos pour terroriser les habitants et une paire de bras supplémentaire n'était pas malvenue. De plus la courte épée qu'Elendel avait gardé était très appréciée par les voyageurs.

Le voyage se passait sans trop d'escarmourche. Les quelques bandits qui attaquaient la troupe se montraient moins entrepreneur face aux don d'escrimeur d'Elendel et ils finissaient par pensaient que leur vie valait tout de même mieux que les quelques possessions de simples voyageurs. Arrivé au bout de leur voyage, la troupe était suffisament reconnaissante envers Elendel que ses membres se cotisèrent pour lui donner quelque paiement pour avoir défendu leur caravane. Il parti alors en quête de renseignement sur la présence de mage dans la ville. Après plusieurs tavernes et échopes, il avait l'adresse d'un magicien vivant un peu à l'écart dans un quartier annexe de la ville. Il se rendit chez lui pour voir s'il pouvait lui apprendre les arts arcaniques. C'était un vieux mage chercheur, plus voué à l'étude qu'au l'enseignement mais quand Elendel lui demanda son assistance, celui-ci paraissait interessé. Le vieil homme demanda en echange un paiement qui lui permettrai de mener à bien certaines recherches. Elendel n'avait pas d'énorme ressource. Il chercha donc un emploi lui permetttant à la fois de loger et d'étudier auprès du mage. Il fit le tour de la ville à la recherche d'un emploi lui convenant. Que savait-il faire de mieux. Il avait appris toute sa vie à se battre pour son duc. Il finit par trouver une école d'escrime formant de jeune noble. Ici les combats armés ne servait pas à defendre sa vie pour sa patrie mais était plutôt un sport pour les bourgeois. Il passa alors un entretient avec le maître d'arme, auquel s'ensuivit un combat à l'épée, puis des démonstrations d'utilisation d'armes diverses. Le dirigeant de l'école remarqua notament ses compétences au tir à l'arc. Il cherchait depuis quelque temps déjà une personne pour enseigner cette discipline à ses étudiants, lui même n'y excellant pas. Elendel n'avait plus qu'à être patient et de diriger l'énergie de sa flamme dans l'enseignement.

Plusieurs mois passèrent. La vie d'Elendel suivait son cours. Il commençait à acquerir un peu d'argent grace à son métier et faisait quelques progrets en matière de magie. Le gros de son apprentissage était dédié à l'étude de vieux livres renfermant le savoir d'ancien mage. Une fois par semaine, son professeur lui faisait pratiquer quelques tours pour juger de ses progrès. Elendel arrivait assez bien à assimiler ses nouvelles connaissances et le vieux mage commençait à lui faire accomplir des rituels plus complexes. Plusieurs mois après, Elendel fut envoyé par son maitre d'étude dans une ville plus importante où siégée une grande bibliothèque. Son enseignement demandait des connaissances renfermées dans des ouvrages assez rare qu'il ne possédait pas lui même. Elendel se mit alors en route avec une liste de volume à étudier. Ses ressources financères lui permettrait de vivre quelques semaines sans travailler et de se focaliser sur ses études. Le voyage se passa sans encombres. Dans ce pays, les routes étaient bien plus sécurisées et la plupart des bandits préféraient les villes où ils faisaient de meilleurs bénéfices. Elendel se présenta à la bibliothèque. Apparement, le vieux mage était relativement connu et on lui proposa de loger dans le bâtiment durant ses recherches. On lui fourni une salle pour travailler et on lui apporta tous les livres de sa liste. Elendel commença sans plus tarder à travailler. Ces tomes contenait des connaissances incroyables. Des expériences, des résultats de rituel, des convocations de démons, des pactes.... Tout un pannel de sciences occultes était représentés. La magie offrait des possibilités quasi-illimité que seul bridait les frontières de son imagination.

Au cours des semaines qui suivirent, Elendel fit des progrès remarquable. La discipline de son éducation militaire et la méthode acquise auprès de son maitre lui permettait de faire une avancée remarquable dans le domaine arcanique. Il avait notament expérimenté un rituel de liaison avec un animal pour en faire un familier. Bien que plusieurs échecs avaient été à déplorer, il avait finalement réussi à se lier avecl'âme d'une créature féline exotique. Depuis il avait noté que ses reflexes étaient améliorés. Une partie des caractéristiques de son familier lui avait été transmise par ce lien et il se déplaçait plus aisément et facilement. Les jours se suivaient et Elendel apprennait toujours plus. Toujours plus de connaissances. Toujours plus près de son but. Mais les heures passées à étudier dans son bureau affaiblissaient son corps. Il ne faisait plus l'exercice necessaire à entretenir sa condition physique. Il décididait donc, manquant de temps, de se contenter d'une promenade matinale, histoire de ne pas rester assis toute la journée, la tête dans les livres. Il se renseignait sur l'état des duchés empirant, Labour cherchant à ettendre son influence sur les autres duchés mais qui se confrontait à une coalition formée des autres duchés. Pour l'instant la situation était relativement stable. Lors de ses promenades, Elendel faisait quelques rencontres interessantes. Des élèves comme lui étudiant en magie, des êtres étranges n'étant ni elfe, ni homme, ni nain ni d'aucune race que lui-même connaissait. Notamment, lors d'une matinée suivant une longue nuit de recherche, il rencontra un autre elfe étudiant à la bibliothèque quelque trace mythologique d'un conte oublié. Il venait d'un village assez lointain et avait l'air las de chercher dans les volumes entourant sa table de travail. Ils engagèrent donc la conversation. Cet elfe se nommait Erandal et venait d'Ymir'maa. Quand Elendel lui dit qu'il était originaire de Béarns, il semblait très intéréssé et posa plusieurs questions sur ce duché. Apparement, ses parents en étaient originaires et il était à leur recherche. Elendel lui annonça que ses propres parents l'avaient abandonné, l'un dans la mort, l'autre pour sa propre prospérité. Erandal semblait lui très attaché à ses propres géniteurs, probablement car il ne les avait pas connu. Tout ce qu'il lui restait d'eux était un pendentif. Alors qu'Elendel aller retourner à son étude, Erandal sortit son souvenir. Quel ne fut pas le choc qu'il reçut quand il reconnu l'emblème de sa famille. Il sortit alors à son tour son pendentif. Aucune erreur n'était possible. Ce pendentif avait appartenu à sa mère. Erandal était donc son frère qui avait fuit dans le ventre de sa mère. Cette dernière était morte en lui donnant la vie. Il voulait qu'Elendel lui racoute des souvenirs, ce que ses parents aimaient, leurs habitudes. Elendel lui répondit que son père était mort lorqu'il était jeune et que sa mère avait fuit les duchés en l'abandonnant. Bien qu'heureux d'avoir appris l'existence d'une famille, Elendel ne pouvait se permettre d'interrompre ses recherches. Ainsi souhaita-t-il à son frère une bonne journée et lui proposa de se rencontrer plus tard dans la semaine. Il continua donc ses études. Lors de la lecture d'un traité parlant des expériences et résultats de différents mages, Elendel lu qu'un autre volume magique unique plus puissant et particulièrement interessant avait été recueilli par un erudit collectionneur le gardant jalousement. Bien que n'ayant guère envie de voyager et d'interrompre ses études, il avait vite compris qu'en magie, plus de savoir donne plus de puissance. De plus la demeure du mage n'était pas loin de cette ville, à peine une journée à cheval et une infestation de vermine dans les étages supérieurs de la bibliothèque allait surement rendre l'édifice inconfortable pour étudier. il décida donc de louer une monture.

Elendel

Elendel eternua puis se maudit de suite après en entendant le bruit des monstres dans les couloirs. Les salles de ce manoir était particulièrement poussiéreuses et personne n'y avait mis les pieds depuis longtemps. Personne d'humain en tout cas. Son voyage l'avait mené à un village perdu vivant presque en autarcie. Le nom de l'érudit avait l'air de les effrayer mais il appris qu'il vivait dans une propriété à l'écart du village. Ou du moins avait vécu car les habitants remerciaient le ciel de ne pas avoir de nouvelles depuis plusieurs mois. Elendel avait facilement trouvé le manoir. Le parc avait effectivement l'air abandonné mais des lueurs apparaissaient à travers les fenêtres lors de la nuit tombante. Arrivé à la porte, Elendel entendit des bruits à l'intérieur de la demeure, comme des rires. Il frappa. Seul le silence lui répondit. Il ouvrit la porte et, comme rien ne venait, il entra. L'intérieur du manoir semblait dans le même état que le parc. Personne n'avait nettoyé depuis longtemps et des détritus étaient éparpillés sur le sol. Mais il était pourtant bien habité. Après l'exploration de quelques pièces, Elendel tomba sur une étrange créature. Une sorte de petit diablotin rouge entouré d'une cape trop grande pour sa taille. Ne faisant aucun mouvement hostile, Elendel s'approcha pour l'interroger quand soudain un autre démon sauta sur lui d'un coin sombre de la pièce. Instantanément, Elendel le saisit au vol, le jeta par terre, dégaina son épée et l'empala. Le diablotin "appat" se rua alors sur lui, toutes griffes dehors. Il reçu un coup de pied dans la tête suivit d'une entaille le coupant presque en deux. Elendel entendit d'autres rires approchants. Il comptait à peu près deux dizaines de démons semblables. Il devait trouver un endroit plus sur pour réfléchir à une meilleur stratégie qu'un affrontement direct. Il se mit alors à courir à travers le dédale du manoir.

Elendel ne dû sa survie qu'aux réflexes extraordinaire de son familier. Il évita de justesse un diablotin surgissant des ombres. Celui-ci était plus gros et possédait une lame enfonçée dans le moignon de son bras, remplaçant une main. Elendel se demanda un court instant si l'ablation de la main était volontaire puis se concentra sur son adversaire. Il semblait plus grand et plus intelligent, mais d'une intelligence malveillante qui pétillait au fond de ses yeux. Il devait se dépêchait d'en finir avant que ses collègues ne rappliquent. Elendel tenta une attaque, mais le diablotin était plus agile que les précédents et esquiva. Il ne tenta pourtant pas de riposte. Il attendait. Elendel compris qu'il devait créer un ouverture pour pouvoir l'atteidre. Il composa une rapidement une série d'attaque et exposa intentionnelement son flanc à son adversaire. Celui-si ne pu résister et tenta un coup d'estoc mais Elendel se retourna rapidement et plaqua sa main sur le visage du monstre, puis conjura un orbe d'acide. Le monstre se tordit de douleur au sol. Elendel vit les diablotins arriver par le couloir. Il se remit à courir. Après une course poursuite acharnée et quelques défonçages de portes, Elendel entendit un cri derrière lui. Pas un cri de guerre, mais un cri d'horreur. Il se retourna et vit que les monstres n'avançaient plus. Ils semblaient terrorisés. Il regarda plus loin dans le couloir et vit une énorme porte en chène ouvragée par la main d'un artisan inspiré. Elle portait l'inscription "Bibliothèque".

La bibliothèque de l'érudit était effectivement incroyablement fourni. Elle était composait de traités arcaniques mais aussi de plusieurs autres sciences telle que la biologie, l'algèbre, la philosophie et autres. Parcourant les étagères, Elendel tomba sur un bureau. Son propriétaire était mort. Du moins son squelette reposait sur le siège. Il fouila rapidement le bureau mais ne trouva qu'un ouvrage. C'était un journal racontant la vie du propriétaire du manoir. Apparement il étudiait une antique magie runique et avait particulièrement touché à la conjuration de monstre. Il avait croisait les connaissances de la magie "moderne" avec celle d'une plus ancienne dont il avait trouvé des indications dans d'antiques ouvrages acquis pour sa collection. Il avait réussi à créer un portail à travers les plans et à invoquer une créature qu'il avait asservi. Apparement, le portail s'était rouvert plusieurs semaines après et des dizaines de monstres l'avaient traversé. Il s'été enfermé dans la bibliothèque et avait réussi à repousser les monstres en leur provoquant une peur atroce de se lieu. Il contait ensuite les longues heures de recherche pour renvoyer les créatures dans leur plan. Petit à petit, ses écrits laissaient paraitre une angoisse latente, comme s'il redoutait pire que son portail initiale. Il disait perdre son esprit, devenir fou. Puis plus rien. Elendel exammina le corps de l'érudit. Il était presque entièrement décomposait et son squelette montrait des zones entièrement vide, comme s'il manquait des os à certain endroit. Découvrant la mort non naturel de son hote, Elendel redoubla de prudence en explorant la bibliothèque. Il trouva le tome qu'il cherchait sur un piedestal, dans un coin de la pièce. Il était poussiéreux et ancien, aussi Elendel l'enveloppa soigneusement et le mis dans son sac. Il entendait encore les cris des monstres dans le couloir, assez loin pour ne pas représenter de menace. La bibliothèque ne possédait qu'un énorme vitrail en guise d'ouverture, placé trop en hauteur pour être atteint. Cherchant un moyen de s'échapper, Elendel se senti angoissé. Il regarda autour de lui, essayant de percer les ombres de la bibliothèque. Il n'était pas seul. Bien que faiblement perceptible, quelque chose bouger dans l'ombre. Ca n'avait pas l'air grand, mais ça allait vite. Elendel dégaina son épée et resta vigilant. Un rayon s'écroula. Elendel se retourna immédiatement. Rien. La chose jouait avec ses nerfs. Elle était tombé sur le mauvaise adversaire. Elendel se concentra. Presque instannément, il dégaina son arc, tourna et décocha une flèche. Un cri retenti. Le monstre surgit de l'ombre. Il était difforme et ne ressemblait à rien d'existant. Ce n'était qu'un amas de tentacules, membres et têtes attachés les uns aux autres dans un ordre incompréhensible. Elendel, horifié, recula et esquiva la charge du monstre. Il effectua une roulade, récupéra son épée et trancha un tentacule proéminent. Le monstre ne paru rien sentir et utilisa ses paires de bras pour ensérer Elendel. Il sentit l'immense force de la créature qui serrait de plus en plus fort son corps entre ses membres. Il entendit ses os craquer sous la pression. Il sentait son souffle s'échappait. Puis plus rien. La douleur l'empéchait de réfléchir. Il ne voyait plus rien d'autre que sa mort approchait à grand pas. Tout ce qu'il recherchait été désormais hors de sa portée. Il sonda rapidement le fond de son esprit à la recherche d'une accroche. Tout n'était que néant. Sauf... une lueur au fin fond de son ame. Une lueur qui lui donnait la force d'avancer depuis la défaite ruinant ses espoirs. La lueur qui l'avait déjà sauvé une fois. Cette lueur brillait encore de mille feux.

Elendel rouvrit les yeux. Le monstre maintenait encore son etreinte, mais il n'avait aucune chance face aux nouvelles forces dont Elendel était désormais pourvu. Il formula des mots emplis de puissance et donna corps à sa flamme. Une explosion de lumière éblouissa la créature qui lacha prise. Sans prendre le temps de récupérer son souffle, Elendel ramassa un chandelier à pied, évacua les bougies d'un geste et empala la créature rendu aveugle par la lumière. Un flot de sang noir jailli du corp du monstre.Elendel effonça la pique et transperça une étagère, clouant la bête. Rugissant de rage et de douleur, elle essayait désespérement de retirer son entrave. Elendel ramassa son épée et acheva l'abomination. Epuisé, il sombra enfin dans l'inconscience.

Quand il revint à lui, le jour s'était levé. Il avait du mal à se relever tellement son corps le faisait souffrir. Il se traina sur une chaise et s'assit. Il se souvint de son combat et sa situation. Il avait vaincu le monstre mais n'en était pas moins sauf. Il devait encore sortir du manoir. Sa faiblesse actuelle ne lui permettait pas de tenter une sortie, il decida alors d'éxaminer plus en détails les écrits rares de l'érudit. Les plus gros volumes étaient posés sur des présentoirs alors que les manuscrits étaient affichés dans des vitrines. De tous les livres, aucuns ne traitaient de magie. Quand aux manuscrits, c'étaient pour la plupart des poèmes et des contes. La plupart traitait de quelques rois et gestes de chevalerie ancien, des histoires de sang, de dieu et de gobelet... Elendel regroupa les quelques ouvrages traitant d'arcanne et les rassembla sur un bureau. Il entreprit des recherches rapides sur leur véracité grâce aux nombreux documents présent sur place. Tous étaient d'importance mineur. Malgrès tout, un des parchemins lui paraissait étrange. Il parlait de créatures uniques disparues il y a longtemps. Mais malgrès aucunes traces n'apparaissaient dans les nombreux bestiaires qu'il avait lui même consulté. En fait, le seul ouvrage qui en traitait été un livre d'histoire destiné aus enfants. Elendel examina plus en détail ce livre. Il contenait plusieurs histoires abracabrantesques mettant en scène des créatures prodigieuses ailée crachant le feu et doté de pouvoirs incommensurables. Elendel eu un choc en découvrant l'auteur de l'ouvrage. Hypolus d'arcadie ! L'uns des plus grand mage ayant existé au cours des derniers siècles. Il avait écrit un nombre incroyable de grimoire et la magie était différente après son passage dans ce monde. Le parchemin été signé par un certain Sifavak... Ce nom disait quelque chose à Elendel. C'était le sujet des recherches de son frère. Ainsi lui-même en saurait peut être plus sur ce sujet. Le pouvoir des dragons !! Apparement Hypolus les décrivaient comme les plus puissantes créatures ayant jamais foulées le sol et les airs de cette terre. Acquérir un tel pouvoir lui permettrait surement de terminer sa quête et de finalement faire justice pour son duché. Mais le parchemin parlait aussi du desert, un endroit hostile dont rien n'était connu. Il allait falloir bien préparer une telle aventure. Mais pour l'instant il fallait trouver un moyen de sortir d'ici.

Le grimoire qu'il était venu chercher renfermait lui aussi un savoir non négligeable. Après plusieurs heures de lecture, il avait peut-être trouver un moyen de sortir. Trop faible pour courir, il utilisa un rituel décrit dans l'antique ouvrage pour invoquer une monture. Un cheval fougueux, apte à galoper des heures durant. Il n'allait pas avoir besoin de moins. Elendel rassembla ses affaires dont les parchemins de Sifavak faisaient maintenant partis et enfourcha sa nouvelle monture. Il se rua alors vers les portes de la bibliothèque et d'une ruade, son cheval ouvrit les portes de la bibliothèque. Il s'engouffra dans les couloirs. Trop étroits pour permettre aux diablotins de s'écarter, nombreux furent ceux qui périrent ainsi pris dans le galop de l'animal. Mais ces mêmes dimensions empêchaient Elendel de controler la bête et les couloirs se succédaient sans qu'il ne puisse savoir où il allait. Il déboucha finalement sur un couloir plutot long. Des créatures l'attendaient au bout et étaient prêt à l'accueillir, munies de lance de fortune. Elendel ne pouvait arrêter sa monture. Il prit alors une décision. Il lança sa monture à travers une fenêtre. Il s'aperçu alors qu'il ne se trouvait pas au rez-de-chaussée. Il tomba d'un étage et se sépara de son cheval dans sa chute. Il se receptionna d'une roulade maitrisée, se remis debout et une lance se planta sur sa gauche. Il se retourna et vis les diablotins qui lui lançaient tout ce qu'ils pouvaient. Il récupéra sa monture indemne et s'élança dans la nuit tombante et prit la direction de la ville, à la recherche de son frère.



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